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blog "et" : Café des histoires

21.11.2022

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Cet article a été initialement publié en ligne par “und” das Generationentandem : https://www.generationentandem.ch/about/ueber-und/

Margrit et Elisabeth animent les cafés-récits chez “und” das Generationentandem. Dans cette interview, elles nous donnent un aperçu de l’univers du café-récit, de son déroulement et des raisons pour lesquelles il vaut la peine de s’y rendre.

Je rencontre les deux animatrices du café-récit, Elisabeth Jost (68 ans) et Margrit Roth Stadler (76 ans), chez Margrit. Barbara Tschopp, qui a déjà participé à de nombreux cafés-récits, est également présente. Le premier café a eu lieu en avril 2021 via Zoom. Les suivants se dérouleront ensuite dans l’espace “et”.

 

Tabea Arnold : qu’est-ce qu’un café narratif?

Margrit : dans un café-récit, on parle d’un thème donné et on revient sur sa propre histoire de vie. Tous les participants doivent pouvoir s’exprimer, sans monologue. Les contributions ne doivent être ni commentées ni corrigées.
Elisabeth : Sans prétention thérapeutique. Un partage de récits de vie sur un thème quotidien.
Margrit : Le café-récit a une structure fixe : plongée dans le passé – en passant par le présent – pour se projeter dans l’avenir.A la fin, un café ou un thé et l’occasion de poser des questions ou d’approfondir le sujet.

Vaut-il la peine de venir au café-conte ?

Elisabeth : Parce que tu entres en contact avec d’autres personnes. Tu écoutes et tu es écouté. Tu rencontres peut-être de nouvelles personnes ou tu apprends à connaître les gens sous un autre angle.
Margrit : Je suis toujours joyeusement étonnée de la rapidité avec laquelle on apprend tant de choses sur les histoires de vie des autres sur la base d’un thème simple.

La solitude est actuellement un grand thème. Le café-récit peut-il y contribuer ?

Margrit : Je pense que oui, absolument. C’était formidable de voir les gens sortir de leur coquille.
Elisabeth : Je voudrais toutefois objecter ici que le café-récit n’est pas destiné aux personnes âgées isolées pour qu’elles puissent se retrouver entre elles et parler d’elles. L’objectif est de réunir des personnes de différentes situations pour qu’elles puissent échanger leurs points de vue. Le café-récit se nourrit des différentes expériences des participants.
Barbara : Nous associons le vécu de la maison familiale, de la petite enfance et de l’adolescence à des objets simples. Lorsque nous pensons à ces objets particuliers, les expériences de notre propre passé nous reviennent en mémoire et c’est ainsi que naissent soudain des histoires passionnantes.
Elisabeth : Des histoires drôles aussi ! Ou des histoires que l’on n’a pas encore entendues. Et beaucoup de belles anecdotes.
Barbara : Oui, c’est une très bonne occasion d’avoir accès à des histoires qu’on n’aurait pas eues autrement. Quand on se promène ensemble, on ne parle généralement que de sujets d’actualité.

En ce moment, les cafés narratifs sont omniprésents. Le café-récit a-t-il un avenir ?

Margrit : J’ai remarqué que des cafés-récits sont régulièrement proposés, notamment dans le cadre de projets tels que “Vivre à la retraite”.
Elisabeth : Ils sont devenus à la mode. La manière dont ils sont organisés dépend fortement de l’animateur. Parfois, il s’agit de contenus d’actualité, ou justement de récits de vie. Différentes priorités sont possibles. Mais pour moi, il est important de ne pas s’adresser uniquement aux personnes âgées, mais d’être ouvert à tous.

Est-ce qu’un moment des derniers cafés-récits vous a particulièrement marqué ?

Margrit : Je revois encore les situations ou les lieux décrits dans les thèmes “La chaise” – ou “La cuisinière”. Là où l’on se sentait bien autrefois, ou où l’on se souvient de belles choses.
Elisabeth : Nous ne racontons pas ici d’histoires individuelles. Car c’est une règle d’or : ce qui est dit au café-conte y reste.
Margrit : Ce qui est bien, c’est que l’on peut aussi partager des choses très personnelles. On peut être sûr qu’il n’y aura pas de bavardage quelque part à ce sujet ; il doit y avoir de la profondeur, ce ne doit pas être des commérages.
Barbara : Grâce à cette profondeur, nous apprenons à mieux nous connaître. Des sympathies se créent automatiquement.

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Contribution de :

Tabea Arnold (28 ans)
A étudié la chimie à l’université de Berne et travaille maintenant comme chimiste d’entreprise chez Lonza. Pendant son temps libre, elle rencontre des jeunes et des moins jeunes pour jouer au football et au jiu-jitsu.

Barbara Tschopp
Dr. sc. techn., géotechnicienne, promotion de la relève dans les métiers techniques. Loisirs : journalisme, ski et vélo, randonnée, chant, danse.

Elisabeth Jost (68 ans)
Après être entrée dans mon dernier et meilleur tiers, je me réjouis de la grande liberté qui m’offre de nouveaux horizons et de nouvelles connaissances. Certaines passions restent toutefois inchangées : L’intérêt pour l’actualité mondiale et quotidienne, l’amour des plantes sauvages et médicinales, le vélo et le ski, les livres passionnants.

Margrit Roth Stadler (76 ans)
A travaillé comme assistante sociale de 1969 à 1999 à Bâle. Elle a créé un petit centre culturel en Argovie. Aujourd’hui, elle aime travailler de manière artisanale – elle fabrique des petits nains en feutre et tricote des chaussettes colorées. Elle aime faire des randonnées et jouer avec les mots.

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