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Le blog de l'UND : "Es geit nur zämä" : en dialogue contre les conflits de générations

28.01.2023

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Cet article a été initialement publié en ligne sur “und” das Generationentandem : https://www.generationentandem.ch/online/generationen/workshop-generationenkonflikt/

 

“Es geit nur zämä” : en dialogue contre les conflits de générations

Les conflits de générations ont toujours existé et existeront toujours. L’atelier en deux parties “Conflit de générations ? Dialogue entre générations !”, animé par Tabea Keller et Fritz Zurflüh, ne met donc pas les conflits au centre, mais notre confrontation avec ces conflits. Ce sont deux soirées enrichissantes qui prouvent que “Es geit nur zämä.”

 

Les discussions sur les grands thèmes de notre époque – crise climatique, pandémie, justice – sont souvent présentées comme des conflits de générations : Jeunes et vieux se disputent pour savoir dans quel monde ils veulent vivre. “Les générations plus âgées ont détruit le monde et nous devons maintenant en faire les frais” est une déclaration que l’on entend régulièrement de la part des jeunes. Ou encore : “Nous avons eu des égards pour les générations plus âgées lors de la pandémie, pourquoi sommes-nous punis par des dates de vaccination plus tardives” ?

Les conflits de générations ont toujours existé et existeront toujours. Mais quelle est l’importance réelle de ces conflits ? Le problème ne réside-t-il pas plutôt dans l’absence d’une approche constructive de ces conflits ?

Les 11 et 18 janvier, les animateurs Tabea Keller (23 ans) et Fritz Zurflüh (68 ans) ont invité pour la première fois à l’atelier “Conflits de générations ? Dialogue intergénérationnel !”. Avec cet atelier, les animateurs souhaitent transmettre les connaissances variées accumulées depuis plus de 10 ans au sein de l’association UND Generationentandem – “les diffuser dans le monde”, comme l’a si bien expliqué Tabea Keller lors de l’accueil – et aider d’autres organisations à aborder de manière positive les conflits (de générations) et à promouvoir ainsi la coexistence des générations – et justement pas une coexistence de générations.

Ou comme l’expliquent les deux animateurs :

 

Tabea et Fritz, pourquoi proposez-vous cet atelier et à qui s’adresse-t-il?
Tabea et Fritz : Nous voulons transmettre ce qui est vécu et appris depuis 10 ans à UND Generationentandem : créer une conscience intergénérationnelle et montrer que les générations ne sont pas des frontières fixes. Le “mélange des générations” et le “dialogue” sont au cœur des deux ateliers.

Les ateliers s’adressent aux personnes intéressées de tout âge. Nous avons pensé en particulier aux paroisses, aux entreprises ou aux associations dans lesquelles différentes générations se rencontrent et/ou dans lesquelles la cohabitation des générations est encouragée et recherchée.

Quel a été le plus grand défi lors de l’élaboration?
Le sujet est incroyablement varié et riche. Se limiter aux faits essentiels, pouvoir prendre en compte des opinions et des points de vue différents et les présenter de manière attrayante a été le plus grand défi. Lors de la première réalisation des ateliers, nous avons remarqué quels éléments avaient bien fonctionné et lesquels moins. Nous pouvons ainsi retravailler et repenser les éléments didactiques en particulier.

Quelles compétences ou quelles connaissances souhaitez-vous transmettre aux participants?
L’objectif des ateliers est de :
… de faire prendre conscience que chaque génération a/a eu ses propres défis et conditions de vie qui l’ont façonnée.
… de promouvoir un intérêt pour le dialogue et les autres histoires et de créer ainsi une compréhension mutuelle.
… apprendre à apprécier la diversité entre et au sein des générations.
… faire tomber les barrières d’âge et montrer que les frontières entre les générations ne sont pas aussi rigides qu’elles le paraissent parfois.

Générations, conflits entre générations, dialogue entre générations

Le premier soir, les participants reçoivent des petits papiers de couleur sur lesquels est inscrit leur âge : 0 – 25 ans, 26 – 40 ans, 41 – 55 ans, 56 – … ans. Le deuxième soir, les participants reçoivent à nouveau des petits papiers, mais cette fois-ci avec leur génération : générations Z, génération Y, générations X, baby-boomers et génération silencieuse.

Les deux types de fiches montrent également comment cet atelier est divisé : le premier soir, il s’agit de découvrir comment l’âge et la génération sont liés, ce que sont les générations et comment elles sont façonnées. Lors de la deuxième soirée, les participants se pencheront concrètement sur la cohabitation et sur la manière d’aborder de manière constructive les conflits qui peuvent survenir dans cette cohabitation.

Et qu’ont retenu les participants de l’atelier ? Curdin Pfister a proposé de rebaptiser l’atelier “Nous sommes le dialogue !”, car l’essence de l’atelier est bien la suivante : la cohabitation ne peut se faire que sur la base d’une coopération ouverte et ouverte au dialogue. Ou comme l’a si bien dit Gaby Jordy (71) : “Es geit nur zämä”.

Des cobayes satisfaits

La vingtaine de participants qui ont pris part à ces premières sessions ont servi de cobayes. Le format leur a été présenté pour la première fois. L’évaluation est maintenant en cours et les animateurs devront certainement revoir certaines choses. Mais les réactions des participants le montrent : Le nouveau format d’atelier est convaincant.

  • “Au cours de cet atelier, j’ai à nouveau réalisé à quel point nous nous retirons par confort derrière notre clôture d’idées préconçues et nous y installons confortablement. Confortable comment ? La cohabitation ne peut se faire que si nous allons les uns vers les autres avec confiance, respect et intérêt”
    Erika Kestenholz (75 ans)
  • “En tant que personne en quête d’harmonie, mon premier instinct est toujours d’éviter les conflits. Mais Fritz et Tabea transmettent avec cet atelier des connaissances importantes sur la manière d’aborder les conflits de manière positive, car en fin de compte, c’est justement ce manque de confrontation qui conduit à une polarisation entre les personnes (et les générations) et pas forcément les conflits en soi”
    Rebekka Flotron (27)
  • “Voici ce que j’ai appris lors de l’atelier : l’un des moyens de résoudre les conflits entre générations est le dialogue. En menant des discussions ouvertes et honnêtes avec des personnes de différentes générations, nous pouvons mieux comprendre et apprécier les perspectives des autres. Cela peut conduire à plus d’empathie et de respect mutuel, ce qui peut à son tour contribuer à combler le fossé entre les générations”
    Tabea Arnold (28)
  • “Nous vivons le monde à travers le prisme de nos expériences. Tabea et Fritz nous ont accompagnés à travers les évolutions culturelles et technologiques des 80 dernières années. Et oui, il n’est pas étonnant que des mondes (d’expérience) s’affrontent dans les discussions actuelles. L’atelier m’a permis d’aiguiser mon regard à ce sujet : si l’on accepte le monde d’expérience de son interlocuteur, on trouve plus facilement un chemin commun”
    Evelyne Künzle (51)

Impressions de la première édition de l’atelier “Conflits de générations ? Dialogue entre générations !”

Vous souhaitez que cet atelier soit organisé dans votre organisation ?

UND Generationentandem propose cet atelier aux paroisses (d’église), aux associations, aux entreprises ou à d’autres organisations. Les premières réalisations auprès d’organisations externes pourront avoir lieu à partir du printemps 2023. De plus amples informations suivront. Mais si tu es intéressé(e), n’hésite pas à t’inscrire dès maintenant : und@generationentandem.ch

 

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Contribution de :

Tabea Keller (23 ans)
Étudiante en sciences sociales et en économie politique. Particulièrement intéressée par la politique sociale, les défis sociétaux et les histoires de vie passionnantes.

Fritz Zurflüh (68)
Expérience dans les questions de personnel/d’organisation, dialogueur passionné sur le non-sens/sens de nos pensées et de nos actions.

Walter Winkler (83)
Il fait de la photographie depuis sa jeunesse. Il aime transmettre ses connaissances photographiques aux jeunes.

Rebekka Flotron (27)
… aime la créativité, que ce soit en cuisinant, en dessinant, en travaillant ou en écrivant.

 

Soutiens “et” le tandem des générations!

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