Actualités des projets intergénérationnels, échange, questions et partage de connaissances

Le chœur des jeunes du Seetal a été invité par Georg Matter, chef du département de la culture, à encadrer musicalement les adieux du conseiller d’Etat démissionnaire et directeur de l’éducation, Alex Hürzeler, le 17 décembre 2024. A 15 heures, le chœur est arrivé dans la salle du Grand Conseil, accompagné du papa choriste Ernst Meier et de la responsable de projet Simone Gysi. La présence de la police et le contrôle des sacs ont fait prendre conscience aux membres de la chorale du sérieux de cet événement et la nervosité a un peu augmenté. Arrivé dans la salle de réunion n° 3, le chef de chœur Emanuel Steffen a donné les dernières instructions et, avec son attitude bienveillante et confiante, a ramené la détente dans le groupe. Afin que le chœur puisse à chaque fois se tenir prêt à temps devant les portes de la salle, le déroulement des opérations dans la salle du Grand Conseil a été retransmis dans la salle de réunion. Puis le moment est venu pour le chœur de se présenter pour la première fois devant le public politique et de chanter la chanson Sing Sing de Kunz. Après que la présidente du Grand Conseil Mirjam Kosch ait présenté le chœur, celui-ci s’est retiré jusqu’à la prochaine intervention. La glace était maintenant brisée. L’atmosphère détendue dans la salle a donné au chœur une certaine confiance en lui, ce qui était audible et visible pour le public. Lorsque la légendaire chanson de la chorale des jeunes a été interprétée pour finir, l’ambiance s’est vraiment installée et le public a applaudi avec enthousiasme. Après un bref rappel, la responsable de projet Simone Gysi a conclu l’intervention du Chœur des jeunes du Seetal en adressant quelques mots à Alex Hürzeler et en lui remettant un cadeau. La représentation lors d’un événement politique national a été une expérience précieuse pour les membres du Jugendchor Seetal et une conclusion en apothéose pour le projet 2024. Le projet 2025, placé sous la devise “cette année une fois différente”, est déjà dans les starting-blocks. L’équipe éprouvée de Crea a imaginé un programme alternatif intéressant. Ceux qui souhaitent y participer peuvent encore s’inscrire jusqu’au 18 janvier 2025. Plus d’informations sur http://www.jugendchor-seetal.ch

Pour de nombreuses personnes, la période de l’Avent et les fêtes de fin d’année sont placées sous le signe de la communauté et de la convivialité. Mais tous n’ont pas la possibilité de partager leurs expériences, leurs joies ou leurs soucis avec quelqu’un. Le service de conversation téléphonique “malreden” est disponible tous les jours de 9h à 20h et accompagne les personnes avec une oreille attentive, même pendant les fêtes. Pour beaucoup, les fêtes de fin d’année sont une période riche en rencontres et en échanges. Mais pour d’autres, ces jours sont marqués par la solitude. L’offre de conversation téléphonique “malreden” s’adresse à tous ceux qui ressentent le besoin de bavarder, de raconter des histoires ou de discuter intensément pendant cette période particulière. Des interlocuteurs attentifs* répondent aux appels et offrent du temps, une oreille attentive et de la compassion. Les appels sont anonymes, gratuits et confidentiels. Ensemble plutôt que seul
“malreden” renforce le sentiment de solidarité et encourage les gens à s’aider eux-mêmes. Qu’il s’agisse de petits soucis quotidiens, de réflexions personnelles ou du plaisir d’échanger, les conversations offrent soutien et proximité. “Depuis plus de quatre ans, je m’engage avec beaucoup de conviction pour l’offre d’entretiens téléphoniques ‘malreden'”, explique le professeur émérite Dr Pasqualina Perrig-Chiello, présidente de l’association Silbernetz Suisse et auteur du livre “Own your age”. “Tous ne sont pas dans la situation privilégiée de disposer d’un réseau porteur. L’offre à bas seuil ‘malreden’ est là pour eux qui, comme son nom l’indique, veulent simplement parler – même pendant les fêtes et les jours fériés” Avec “malreden”, un signe de communauté et de compassion est donné – surtout à une époque où beaucoup cherchent un soutien.   Vers le communiqué de presse.

Chers étudiants de la Haute école spécialisée bernoise et personnes intéressées Cette année encore, la Haute école spécialisée bernoise décerne, en collaboration avec la fondation Senevita, des prix d’encouragement pour des travaux dans le domaine de la vieillesse.L’objectif de ce prix est d’éveiller l’intérêt des étudiant-e-s pour ce thème et de soutenir le transfert de connaissances entre la recherche et la pratique. Le point de vue des jeunes sur cette période de la vie peut aider à trouver de nouvelles voies et à jeter des ponts entre les générations dans de nombreux domaines de la vie. Au sein d’Intergeneration, nous souhaitons particulièrement encourager la participation de travaux traitant de thèmes qui relient les générations. Nous nous ferons un plaisir de publier les résultats intéressants des études et des travaux de fin d’études sur notre blog Intergeneration. N’hésitez pas à nous contacter à l’adresse info@intergeneration.ch. Vous trouverez toutes les informations complémentaires ainsi que les conditions de participation ici.

Cher réseau de bénévoles Nombreux sont ceux qui connaissent le défi de recruter des bénévoles pour leurs projets ou leurs organisations. Sur mandat du Pour-cent culturel Migros, le Gottlieb Duttweiler Institute (GDI) a interrogé quatre projets sur la manière dont ils trouvent des bénévoles et les motivent à s’engager. Dans l’étude de cas “Engagés ici et maintenant – quatre exemples de mobilisation réussie de nouveaux bénévoles”, les quatre projets expliquent comment ils parviennent à approcher des bénévoles avec succès et à les intégrer dans leurs projets. L’étude contient également de précieux conseils qui aident à réfléchir à la manière dont les bénévoles peuvent être intégrés de manière ciblée dans les projets intergénérationnels. Vous trouverez l’étude complète ici : “Engagés ici et maintenant – quatre exemples de mobilisation réussie de nouveaux bénévoles”

Dans le cadre de mes études de design à la Zürcher Hochschule der Künste, j’ai réalisé une série de photos en mai 2021 pendant le module de quatre semaines “New Images of Age(ing)”. Avec Justine Yee, une camarade de classe, nous avons cherché de nouvelles images de la vieillesse et du vieillissement. Notre travail porte sur l’échange entre les générations et la rupture des stéréotypes liés à l’habillement et au sexe.
Pour la série de photos, nous avons réuni deux personnes, un baby-boomer et une personne de la génération Z. Ils sont soit grands-parents – petit-fils*, soit marraine – filleul, soit deux inconnus que nous avons réunis. Dans la série, la première image montre les personnes dans leurs vêtements de tous les jours. La deuxième image montre les personnes dans une tenue de leur partenaire de photo ou de leur partenaire de photo. Outre la série de photos réalisée, les discussions derrière l’appareil photo étaient également très passionnantes. Hormis les contacts familiaux, la majorité des participants* n’avaient aucun lien avec une autre génération. C’est pourquoi l’idée que l’on se fait des personnes d’une génération est souvent façonnée par les histoires racontées dans les médias, les films, etc. Cela conduit à des suppositions (erronées) et à des préjugés. Ce qui, là encore, ne favorise pas l’échange. Parallèlement, le souhait de ce dialogue direct entre les générations a souvent été exprimé lors de nos entretiens. Mais l’espace et l’initiative font défaut. Justine et moi avons également rapidement constaté, au cours de ces quatre semaines, le manque de contacts intergénérationnels. Cette série de photos a maintenant trois ans, mais le thème de l’échange intergénérationnel est toujours présent. Tout comme la question de savoir où l’on rencontre des personnes d’une autre génération dans la vie quotidienne et comment on peut entrer en contact.

Un article de la NZZ met en évidence un problème qui nous concerne tous : les candidats* de plus de 55 ans sont souvent moins bien évalués par les jeunes cadres que par les cadres plus âgés. Les préjugés et les stéréotypes jouent souvent un rôle. En ces temps de pénurie de main-d’œuvre qualifiée, c’est une occasion manquée. Car chaque génération apporte des atouts précieux, qu’il s’agisse d’une longue expérience ou de nouvelles perspectives. Comment pouvons-nous réduire ces fossés dans la perception entre jeunes et vieux ? Une approche consiste à encourager activement l’échange entre les générations. Lorsque les jeunes et les collaborateurs expérimentés travaillent ensemble, de nouvelles idées voient le jour et les préjugés disparaissent. Les formations et les ateliers peuvent également aider à remettre en question les stéréotypes et à sensibiliser davantage à la diversité et à l’inclusion. Enfin, les entreprises qui encouragent activement les équipes multi-âges sont des modèles pour un monde du travail où tous les travailleurs sont valorisés. Dans notre équipe, nous travaillons avec des âges mélangés et nous profitons beaucoup des différentes perspectives, expériences et forces. Comment pouvons-nous améliorer le dialogue entre les générations ? Quelles sont vos idées pour lutter activement contre la discrimination liée à l’âge ?   Vers l’article : https://www.nzz.ch/wirtschaft/juengere-chefs-beurteilen-bewerber-ueber-55-deutlich-schlechter-als-aeltere-ld.1859542 ou à lire également dans le PDF ci-joint.