Les personnes que je rencontre ici à la maison de retraite, je ne les vois pas au musée : soit elles ont un trop grand handicap pour marcher, soit elles ne savent plus s’orienter. Mais pourquoi le musée ne vient-il pas à eux ? Les messagers seraient des personnes plus jeunes – bien sûr, ils ont les jambes plus jeunes…
Une filiale du musée dans une maison de retraite. Peut-être serait-il déjà profitable et intergénérationnel que les “vieux” et le personnel soignant doivent communiquer entre eux par le biais de quelque chose de tiers ? Il n’y aurait soudain plus d’écart de dépendance et d’autres thèmes que ceux du quotidien de la maison de retraite pourraient mettre en lumière des facettes des personnalités respectives qui n’en auraient jamais l’occasion dans les relations quotidiennes habituelles ?