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Une place de marché à Bâle qui a du punch

24.11.2016

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Le 1er octobre, à l'occasion de la Journée des personnes âgées, la Marktplatz 55+, plateforme d'information, de rencontre et d'échange, s'est tenue pour la première fois à la Markthalle de Bâle. Trente-cinq organisations se sont présentées et ont proposé leur offre. Le succès a été retentissant. Un entretien avec la responsable du projet, Denise Moser, membre d'Innovage Nordwestschweiz et présidente centrale d'Innovage Suisse.

Comment la place de marché 55+ a-t-elle été accueillie à Bâle?

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Il a été un grand succès. Nous l'avions espéré, mais nous sommes maintenant agréablement surpris. Le lieu, la Markthalle de Bâle, était idéal – ; central, et on peut aussi se restaurer. Cela a plu. Les organisations participantes ont ensuite été interrogées. La plupart espèrent une répétition  ;  l'année prochaine et participeraient à nouveau.

Avez-vous atteint les bonnes personnes?

C'est ce que nous pensons. De nombreuses organisations nous ont signalé qu'elles ne savaient pas du tout qui était déjà actif dans leur domaine. Par exemple, chez GGG Migration, on a ainsi fait la connaissance de plusieurs visiteurs, d'organisations individuelles qui sont prêtes à s'engager pour GGG Migration en tant que multiplicateurs. Ce genre de choses est très réjouissant.

Et c'est le but ultime de la place de marché. Il existe déjà de nombreuses initiatives dans le domaine de la vieillesse. Beaucoup d'organisations, d'activités individuelles, mais souvent la main gauche ne sait pas ce que fait la main droite – ; il faut les réunir…

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C'est vrai. En organisant une manifestation dans ce lieu central qu'est le marché couvert, nous voulions bien sûr toucher des personnes qui n'ont en fait rien à voir avec le thème de la vieillesse. Elles sont ainsi tombées par hasard sur cette diversité, sur les nombreuses possibilités de bénévolat, sur les offres d'aide, sur les activités de loisirs et ont pu s'informer. De bons contacts ont été noués avec des personnes qui étaient là par hasard et qui ont ainsi appris de nouvelles choses.

Le thème du bénévolat est-il vraiment valorisé dans notre société ? N'y a-t-il pas encore une touche de bien-pensance qui lui est attachée?

C'est bien sûr ma grande préoccupation depuis  mes douze ans chez GGG Benevol : Le bénévolat doit toujours être une situation gagnant-gagnant. Il doit apporter quelque chose à celui qui le fait et à celui qui en profite. La bienveillance n'apporte rien. Y a-t-il suffisamment d'intérêt pour le bénévolat?

Il faut faire une distinction. Le moniteur du bénévolat de la SSUP (Société suisse d'utilité publique), qui paraît tous les deux ans, montre une baisse d'intérêt, notamment parce que les exigences professionnelles en matière de disponibilité des collaborateurs sont plus élevées aujourd'hui. On a moins de flexibilité, moins de temps pour s'engager régulièrement, par exemple pour un poste de bénévole dans une association. On préfère aujourd'hui s'engager pour un projet concret, limité dans le temps, quand on en a envie, plutôt que de s'engager bénévolement à long terme dans une association ou une commune. Il n'y a souvent pas assez de volontaires.

Etait-ce l'un des objectifs de la place du marché de mobiliser davantage de personnes et de les recruter pour du travail bénévole ?

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Pas de la place de marché dans son ensemble, GGG Benevol était là pour ça. La place de marché devait montrer les chances qu'offre la vieillesse, les possibilités, la diversité. Nous voulions montrer où l'on peut s'engager, où l'on peut obtenir quelque chose. Et aussi les offres culturelles. Ou les nouvelles possibilités dans le domaine de l'habitat.

Montrer comment le temps libéré après la vie active peut être rempli?

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Nous voulions montrer : vous en avez besoin, vous pouvez faire quelque chose, c'est passionnant ! Les spécialistes parlent aujourd'hui de quatre périodes de vie, alors qu'auparavant, on parlait de trois. La troisième période de la vie, telle que nous la voyons aujourd'hui, c'est la période après la retraite, pendant laquelle beaucoup de gens sont encore en forme, y compris mentalement, cette période est extrêmement passionnante.

Quels sont les projets pour l'année prochaine ? De nouveau un marché 55+ dans le marché couvert?

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Nous évaluons les résultats, mais les signes sont bons. La question de savoir si le marché 55+ doit à nouveau avoir lieu lors de la Journée des personnes âgées ou même s'il doit alors s'institutionnaliser est encore ouverte et dépend aussi en grande partie du département de la santé. C'est envisageable et, selon moi, souhaitable.

Denise Moser, 73 ans, a derrière elle une longue carrière professionnelle à la SRF . Elle a saisi l'opportunité de la retraite anticipée pour s'engager auprès de GGG Benevol. En 2011, elle a organisé les activités de l'Année européenne du bénévolat en Suisse. Depuis 2014, elle est membre d'Innovage Nordwestschweiz et depuis 2015, présidente centrale d'Innovage Suisse.

L'interview est d'abord parue chez "älter Basel" http://www.aelterbasel.ch/senioren-forum/politik-und-aktuelles/marktplatz-55/

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