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Compte rendu du colloque Vivre ensemble - Les bénéfices de l’engagement intergénérationnel de la société civile pour les communes et les villes

Les bénéfices de l’engagement intergénérationnel de la société civile pour les communes et les villes. Compte rendu du colloque "Vivre ensemble".

Zusammen leben / Generationenprojekte

Photo: Kathrin Schulthess

Les projets intergénérationnels sont bénéfiques au vivre ensemble dans les communes et villes. Pour les personnes directement concernées – les responsables tout comme les participants – c’est une évidence, tant ils ont fait d’expériences concluantes au cours de ces projets. En revanche, le grand public et les politiques n’ont toujours pas suffisamment pris conscience des avantages des activités intergénérationnelles pour le vivre ensemble en société, notamment sous l’aspect des changements démographiques en cours.

Afin de favoriser les relations entre les générations et de promouvoir les projets intergénérationnels, l’Académie suisse des sciences humaines et sociales (ASSH-SAGW), le Pour-cent culturel de la Migros et la Société suisse d’utilité publique (SSUP), plus particulièrement son programme Intergeneration, ont organisé, en septembre 2016 à Fribourg, le colloque «Vivre ensemble – Les bénéfices de l’engagement intergénérationnel de la société civile pour les communes et les villes». D’autres partenaires se sont associés à cette manifestation: l’Union des villes suisses, l’Association des Communes Suisses et la Conférence Tripartite sur les Agglomérations.

Comme annoncé par l’intitulé de la conférence, cette rencontre visait, d’une part, à présenter à ses 150 participants les réalisations des projets intergénérationnels locaux et, d’autre part, à ouvrir le dialogue sur les attentes mutuelles et formes de coopération entre les activités initiées par la société civile et celles portées par le secteur public. Le focus de la conférence était dirigé sur quatre champs communaux: les nouvelles formes d’habitation,  l’aide de voisinage, l’intégration sociale et le développement de quartier et de ville participatif. Sur ces quatre thèmes, une exposition de posters a présenté un ensemble de 38 projets ayant bénéficié d’efforts conjoints, avec leurs réalisations et expériences concrètes. Les participants au colloque ont d’ailleurs profité de l’occasion pour réseauter et échanger leurs expériences, une opportunité qu’ils ont fortement appréciée.

Les posters du colloque sont disponibles en ligne. Les personnes intéressées peuvent ainsi les utiliser pour se renseigner plus en détail et également pour contacter des participants au colloque.

Dès le débat initial, Simon Stocker (conseiller municipal de Schaffhouse) et Roland Guntern (Pro Senectute Argovie) ont thématisé les attentes mutuelles des exécutives communales, d’une part, et des acteurs de la société civile, d’autre part. Il est alors clairement ressorti que, pour entrer dans une coopération avec le secteur public, la société civile souhaite que soient définies des conditions cadre fiables ainsi que des structures publiques favorables à l’action civile. Dans le cadre des ateliers, tout comme des discussions, plusieurs projets présentés ont porté sur ces mêmes problèmes, comme on peut le lire dans les comptes-rendus d’ateliers.

Il est tentant d’en dériver l’idée d’une promotion ciblée de la coopération entre les administrations publiques et la société civile, par analogie à la promotion économique d’ores et déjà mise en œuvre. Il est vrai que dans ce domaine, la coopération s’est avérée concluante, basée sur une définition précise des partenaires au sein des administrations, sur des instruments de communication au niveau communal, sur des offres d’échange et de mise en réseau des acteurs et sur une ouverture généralisée face aux problèmes et cultures divergentes.

Selon Simon Stocker, du point de vue des instances de l’Etat, la démarche professionnelle et innovante de la société civile facilite la coopération avec le secteur public. Ainsi, il est avéré que les acteurs de la société civile connaissent les conditions cadre, les mécanismes et les contraintes des administrations communales et qu’ils en tiennent compte pour leur coopération avec l’Etat. En revanche, en tant que représentant de la société civile, Roland Guntern a confirmé que la même chose était également souhaitable de la part de l’Etat.

Au cours de la table ronde clôturant le colloque, Renate Amstutz  (Union des villes suisses) et Reto Lindegger (Association des communes suisses) ont repris cette idée, se prononçant en faveur d’une plus grande ouverture et d’une meilleure compréhension mutuelle respectant la culture et la logique des partenaires. Afin de favoriser une coopération constructive entre le secteur public et la société civile, ils ont souligné la nécessité d’instaurer un dialogue «entre pairs». Compte tenu de l’évolution démographique, les solutions intergénérationnelles initiées par la société civile offrent autant de chances aux communes et villes de relever les défis plus souvent de concert avec les acteurs civils. Quelles conditions seraient particulièrement favorables à cette démarche commune? Le colloque en a débattu et les conclusions de ces discussions pourront désormais être utilisées pour réaliser une telle coopération.

 

Et vous? Quelle est votre recette? Comment réussirons-nous cette coopération? 

 

Monika Blau, SSUP, Responsable du programme Intergeneration

 

Lien vers le compte rendu du colloque (français et allemand)

Lien vers l’article de Kommunalmagazin

1 Commentaire

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    Ne pas oublier les ludothèques….de plus en plus de grands parents y viennent chercher des jeux pour jouer avec leurs petits enfants…..le jeu est aussi un lien …intergenerationnel…..les ludothecaires vont aussi jouer en EMS…..etc….

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